Les billets de miss acacia, flâneuse urbaine passionnée
On a interviewé « Les Billets de Miss Acacia » ! Ancienne parisienne devenue lyonnaise, pas très bavarde voire même un peu « sauvage », flâneuse urbaine et surtout passionnée de street art, elle aime partager ses plus belles découvertes. Retrouve « Les Billets de Miss Acacia » sur son site web, Facebook et Instagram.
Peux-tu expliquer ton concept en quelques mots ?
Cécile : « J’ai créé mon blog Les Billets de Miss Acacia il y a 10 ans. Le 14 juin 2010 précisément ! Au départ, c’était un blog assez généraliste avec lequel je partageais mes coups de cœur en musique, cinéma, livres, art… mais également des coups de gueule face à des situations que je trouvais inacceptables.
Puis je me suis mise à faire de la photo. Je marchais pendant des heures dans Paris pour capturer des moments de vie. C’est comme ça que j’ai découvert le street art. En devenant plus attentive à ce qui m’entourait dans la ville. J’ai eu envie d’en savoir plus, de connaître les artistes qui se cachaient derrière les œuvres. C’est devenu une passion qui m’habite encore et que j’aime partager. Les Billets de Miss Acacia sont donc aujourd’hui consacrés au street art. »
Quelle est l’histoire derrière « Les billets de Miss Acacia » ? Pourquoi ce nom ?
Cécile : « Comme je l’explique dans le billet qui me présente (https://billetsdemissacacia.com/about/), le nom du blog m’a été inspiré par une magnifique histoire d’amour écrite, mise en musique puis en images, par Mathias Malzieu.
J’ai découvert La Mécanique du cœur grâce à l’album du même nom réalisé par le groupe Dionysos (dont Mathias Malzieu est le chanteur). Gros coup de cœur immédiat pour cette histoire racontée et chantée à plusieurs voix par des artistes que j’aime beaucoup (Emily Loizeau (Dr Madeleine), Arthur H (le clochard Arthur), Rossy De Palma (la prostituée Luna), Grand Corps Malade (le méchant Joe), Jean Rochefort (Méliès), Alain Bashung (Jack l’Eventreur), Eric Cantona (Giant Jack) et Olivia Ruiz (Miss Acacia).
Puis j’ai appris que Mathias Malzieu était aussi un écrivain et j’ai découvert ses romans, dont La Mécanique du cœur. Et là même coup de cœur pour sa façon d’écrire qui joue avec les mots, son univers si poétique.
Alors quand j’ai dû me choisir un pseudo, Miss Acacia m’est venue à l’esprit tout naturellement. »
Qui se cache derrière « Les billets de miss acacia » ?
Cécile : « Qui se cache derrière Miss Acacia ? Le verbe est bien choisi ! En effet, j’aime me cacher derrière ce personnage pour m’exprimer. Dans la vie, je suis plutôt timide et réservée. Un peu sauvage même quand je ne connais pas les gens.
Mais dans l’écriture c’est complètement différent. Je parle de ce qui me passionne, me touche, m’émeut ou m’agace. Mais sans toutefois me dévoiler personnellement.
J’ai fait miens ces mots d’Amin Maalouf : « D’autres que moi écrivent comme ils parlent, moi j’écris comme je me tais. »
Pour en dévoiler un peu plus sur moi, je dis souvent que je suis une flâneuse urbaine qui aime partager ses plus belles découvertes avec mon blog ou sur Instagram.
Mais il n’y a pas que le street art dans ma vie ! Je suis également une maman de 2 grands garçons et une entrepreneuse dans la communication digitale. »
Un mouvement ou un artiste qui t’inspire ?
Cécile : « Question difficile. Franchement il n’y en a pas un ou une en particulier. Je suis de nature très curieuse et je n’ai pas du tout l’âme d’une groupie. Même quand j’étais ado, je n’ai jamais accroché le poster d’un.e artiste dans ma chambre !
Je ne parlerais donc pas d’inspiration dans mon rapport à l’art en général. C’est plutôt un besoin. J’ai un besoin vital de lire, écouter de la musique, voir des films, découvrir des peintures ou des sculptures… Les histoires que chaque œuvre raconte m’emmènent en voyage, me permettent de m’évader de ma vie pour mieux y revenir et la vivre pleinement. »
Quel est le rôle de « Les billets de miss acacia » dans le monde de l’art ?
Cécile : « J’écris dans Les Billets de Miss Acacia par pur plaisir de partager ma passion et de faire découvrir l’univers du street art et du graffiti.
Parmi mes abonné.e.s il y a plein de personnes qui ne connaissaient pas l’art urbain et n’avaient jamais remarqué les œuvres dans la rue. Je suis heureuse lorsque l’une d’elles me dit que mes billets ont changé son regard sur ce qui l’entoure, quand on m’envoie une photo d’une œuvre prise dans une autre ville en France ou à l’étranger.
Mon rôle dans le « monde de l’art » est simplement d’essayer de faire connaître les artistes et leur travail au plus grand nombre. »
Comment imagines-tu la culture de demain ?
Cécile : « Wow ! Quelle question ! La culture et surtout les artistes, ont beaucoup plus d’imagination que moi ! Très franchement je n’imagine rien. J’attends simplement d’être surprise, troublée, bouleversée, enchantée par des œuvres ! »
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